• Stefan Asbury
     

    Invité régulièrement par les plus grands orchestres du monde, Stefan Asbury entame sa saison 2022/23 par des visites au Chicago Center for Contemporary Composition et aux orchestres symphoniques d’Indianapolis et de Tulsa, suivies d’engagements avec le Norrköpings Symfoniorkester, l’Ensemble Modern, l’Orchestre symphonique national de Taïwan et l’Orchestre de la NDR Elbphilharmonie.

    Au cours des dernières saisons, Stefan a retrouvé plusieurs orchestres à travers le monde, notamment le NDR Elbphilharmonie Orchester, le Copenhagen Philharmonic, le Milwaukee Symphony Orchestra, les orchestres symphoniques de Seattle et de Vancouver, l’Ensemble Resonanz à Hambourg, le Pacific Philharmonia Tokyo, l’Auckland Philharmonia et le China National Symphony Orchestra, et a fait ses débuts avec eux. Il a dirigé le MDR Sinfonieorchester Leipzig dans le cadre de Beethovenfest Bonn et l’Orquesta Sinfonica de Bilbao lors du festival Musika-Musica 2019 de Bilbao.

    Asbury entretient des relations particulièrement étroites avec de nombreux compositeurs vivants, notamment Steve Reich, Wolfgang Rihm, Unsuk Chin et Mark-Anthony Turnage. En 2015/16, il a dirigé la première mondiale du Concert d’orgue de Bernd Richard Deutsch au Musikverein de Vienne. Au cours de la saison 2014/15, il a dirigé la première mondiale du Concerto pour piano de Sir Harrison Birtwistle avec Pierre-Laurent Aimard et le Sinfonieorchester des Bayerischen Rundfunks, et a également donné la première américaine avec Aimard et l’Orchestre symphonique de Boston. Après la triste disparition d’Oliver Knussen, un mentor très proche, Stefan a dirigé sa dernière composition achevée avec le Birmingham Contemporary Music Group en novembre 2018.

    En tant qu’artiste discographique, l’album de Stefan avec des œuvres de Jonathan Harvey a reçu un prix CHOC du Monde de la Musique, et son cycle complet des Espaces Acoustiques de Gerard Grisey avec le WDR Sinfonieorchester Köln a remporté un prix Deutschen Schallplattenkritik.

    En octobre 2013, il a dirigé la première mondiale du Siegfried Nocturne de Michael Jarell au Festival Wagner de Genève. Parmi les autres opéras marquants, citons « Porgy and Bess » au festival de Spoleto, « A Flowering Tree » de John Adams au Perth International Arts Festival, « Jakob Lenz » de Wolfgang Rihm au Wiener Festwochen, « Owen Wingrave » de Britten avec Tapiola Sinfonietta et « Where the Wild Things Are » de Knussen à Tanglewood. Il a également collaboré avec le Copenhagen Phil et le Danish Dance Theatre pour une nouvelle production de « L’Oiseau de feu », avec le Mark Morris Dance Group pour des productions de « Roméo et Juliette » de Prokofiev, et avec « Four Saints in Three Acts » de Virgil Thomson, avec des représentations au Lincoln Center de New York, au Barbican de Londres et à la Brooklyn Academy of Music, entre autres.

    Depuis 1995, Stefan Asbury fait partie de la faculté du Tanglewood Music Center et occupe depuis 2005 la chaire de maître enseignant Sana H. Sabbagh au sein de la faculté de direction d’orchestre. Outre ses cours d’été réguliers, il a donné des masterclasses à la Hochschule der Kunste (Zürich), aux conservatoires de Venise et de Genève, ainsi qu’avec le Boston Symphony Orchestra’s Inside the TMC.

    Photo © Eric Richmond

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  • Félicia Atkinson
     
    Musicienne, artiste sonore et visuelle, Félicia Atkinson est née en 1981 à Paris et vit sur la côte sauvage de la Normandie. Elle compose de la musique depuis le début des années 2000. Elle a sorti de nombreux disques et un roman sur Shelter Press, le label et éditeur qu’elle co-dirige avec Bartolomé Sanson.

    Pour Félicia Atkinson, les voix humaines habitent une certaine écologie à côté et au sein de bien d’autres choses qui ne parlent pas : paysages, images, livres, souvenirs, idées… La compositrice électroacoustique et artiste visuelle française crée des œuvres plastiques et sonores qui animent ces autres voix possibles en conversation avec la sienne, en associant des enregistrements de terrain, des instruments MIDI et des extraits poétiques en français et en anglais, des installations en tissus, du dessins sur papier et toile, des sculptures en argile. Félicia Atkinson utilise la composition musicale et l’installation plastique comme un moyen de traiter la vie imaginative et créative en créant une sorte d’atelier-monde, chez elle et dans les paysages qu’elle traverse. Ainsi, ses compositions en strates énonces des histoires abstraites qui s’étirent et plient alternativement le temps et l’espace, dont l’artiste peut être la narratrice sans en être forcement la protagoniste.

    Félicia Atkinson a collaboré avec des musiciens tels que Jefre Cantu-Ledesma, Chris Watson, Christina Vantzou et Stephen O’Malley, ainsi qu’avec des ensembles tels que Eklekto (Genève) et Neon (Oslo). Elle s’est produite dans des salles et festivals tels que INA GRM/Maison de la Radio et la Philharmonie (Paris), Issue Project Room (NYC), le Barbican Center (Londres), Le Guess Who (Utrecht), Sonic Acts (Amsteerdam), Atonal (Berlin), Henie Onstad (Oslo), Unsound (Cracovie) et Skanu Mesz (Riga)… Son travail a été commandé par des cinéastes (Ben Rivers, Chivas de Vinck) et des maisons de couture (Prada, Burberry). Elle a exposé dans des musées, des galeries et des biennales, notamment la Biennale RIBOCA (Riga), Overgaden (Copenhague), BOZAR (Bruxelles), La Criée (Rennes) , Kunsthaus Bethanien Kreuzberg (Berlin), l’Espace Paul Ricard (Paris) et MUCA ROMA (Mexico).

    Photo © Pierre-Yves Mingard

  • Nik Bärtsch
     

    Le pianiste et compositeur suisse Nik Bärtsch est né en 1971 à Zurich, où il vit actuellement. Il prend des cours de piano et de percussion dès l’âge de 8 ans et étudie ensuite à la Musikhochschule et à l’université de la ville, tout en travaillant en free-lance dans divers groupes, jouant de tout, de la fusion au free-funk, en passant par toutes sortes de jazz extraverti.

    Alors que Bärtsch s’intéresse de plus en plus à la composition et s’immerge dans les pratiques de John Cage et Morton Feldman, son attrait pour le jazz live s’estompe :  » Je n’en voyais plus le sens, pour moi en tant qu’instrumentiste « . En 1997, il crée un groupe acoustique, Mobile, qui développe des concepts musicaux intégraux dans un cadre musical.

    Le groupe Ronin (nommé d’après les guerriers indépendants de l’histoire japonaise qui ne servaient aucun maître) est né en 2001 du désir de Bärtsch d’avoir un groupe qui puisse également travailler dans les clubs et jouer avec plus de puissance. Le pianiste a qualifié le travail du groupe de  » Zen-funk  » et de  » groove rituel  » :  » Notre musique se situe entre le jazz et la composition moderne, la pop progressive, la musique rituelle, la musique groove en général « . L’écrivain Michel Mettler a caractérisé l’esthétique du groupe comme  » créant le maximum d’effet avec le minimum de moyens  » : les phrases et les motifs sont répétés, combinés et superposés, créant des motifs rythmiques changeants et complexes qui se construisent lentement au fil du temps avec un impact dramatique écrasant.

    Ronin a publié à ce jour trois albums studio sur ECM, Stoa (2006), Holon (2008) et Llyrìa (2010), ainsi qu’un double CD, Live (2012), qui est une anthologie de concerts donnés à travers le monde entre 2009 et 2011, une collection qui révèle sa propre logique interne et sa propre dramaturgie.

    Photo © Christian Senti

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  • Mio Chareteau
     

    Mio Chareteau est une artiste visuelle franco-suisse d’origine japonaise. Elle part de matériaux concrets et compose des œuvres à la frontière de la nature morte, de la musique minimaliste et de la performance minutieuse. Son travail s’articule autour du son et du geste performé, et prend la forme d’installations ainsi que de performances en solo ou en collaboration avec des musiciens. Elle écrit pour l’ensemble vocal NESEVEN, l’ensemble E-MEX, Eklekto Percussion, Hildegard Kleeb, Roland Dahinden et ses pièces sont présentées aux Performance Art Awards (2014), BGNM Festival Sonifikation Berlin (2017), Musée de la Croix-Rouge Genève (2018), Musée cantonal des Beaux-Arts Lausanne (2019), Espace Commines Paris (2019), Wittener Tage für neue Kammermusik Witten (2019), Festival Les Musiques Marseille (2020), De Link Tilburg (2022). Elle a reçu le Prix Neumann de la Ville de Genève et le Swiss Art Award en 2011. Elle a participé avec Eklekto au festival Archipel 2023 avec la performance Field Drum Monument pour 20 caisses claires.

    Photo © Rebecca Bowring

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  • Fritz Hauser
     

    Fritz Hauser

    Né en 1953 à Bâle, il est tout à la fois batteur, percussionniste, compositeur, improvisateur, instigateur de nombreux projets interdisciplinaires touchant à l’architecture, au théâtre et à la danse et auteur de musiques pour le cinéma et pour des installations. À travers cette multiplicité d’approches de la création musicale, l’élément le plus saillant est la cohérence qui traverse comme un fil rouge toute la production de Hauser avec les signes distinctifs que sont la précision, une gestuelle minimaliste, une pureté quasi sacerdotale qui se transforme en présence scénique magique.

    Il a composé pour des ensembles de percussions et pour des solistes, pour orchestre de chambre et chœur. Il a réalisé des installations sonores pour des institutions telles que les Thermes de Vals, le musée d’architecture de Bâle, Castel di Burio dans le Piémont, le Kunsthaus de Zoug, la Fondation van Gogh à Arles ou l’Université de Zurich. Il a donné vie à des projets interdisciplinaires avec l’éclairagiste Brigitte Dubach, la metteuse en scène Barbara Frey, l’architecte Boa Baumann et les chorégraphes Kinsun Chan, Joachim Schloemer, Heddy Maalem et Anna Huber.

    Ces expériences transversales ont trouvé leur récente expression dans la dernière production discographique Spettro de 2021, que les experts ont défini comme « une nécromancie pour percussion seule ». Fritz Hauser a reçu le prix culturel de la ville de Bâle pour l’ensemble de son œuvre en 2012 et le prix de musique de Bâle-Campagne en 1996. En 2018, il a été compositeur en résidence au Festival de Lucerne.

    Photo © Matthew Lee

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  • Sarah Hennies
     

    Sarah Hennies

    Sarah Hennies (née en 1979 à Louisville, KY) est une compositrice basée dans le nord de l’État de New York dont le travail s’intéresse à une variété de questions musicales, sociopolitiques et psychologiques, notamment l’identité queer et trans, la psychoacoustique et les conditions sociales et neurologiques qui sous-tendent la pensée créative. Elle est principalement compositrice de musique d’ensemble acoustique, mais elle est également active dans le domaine de l’improvisation, du cinéma et de la performance. Elle présente son travail au niveau international en tant que compositrice et percussionniste, notamment au MoMA PS1 (New York), aux Monday Evening Concerts (Los Angeles), au Guess Who (Utrecht), au Festival Cable (Nantes), à send + receive (Winnipeg), à O’ Art Space (Milan), au Cafe Oto (Londres), à ALICE (Copenhague) et à l’Edition Festival (Stockholm). En tant que compositrice, elle a travaillé avec un large éventail d’interprètes et d’ensembles, dont Bearthoven, Bent Duo, Claire Chase, ensemble 0, Judith Hamann, R. Andrew Lee, The Living Earth Show, Talea Ensemble, Thin Edge New Music Collective, Two-Way Street, Nate Wooley et Yarn/Wire.

    Son œuvre audiovisuelle révolutionnaire Contralto (2017) explore l’identité transféminine à travers les éléments de la thérapie de « féminisation de la voix », mettant en scène un casting de femmes transgenres accompagnées d’une partition musicale dense et variée pour quatuor à cordes et trois percussionnistes. L’œuvre a été très demandée depuis sa création, avec de nombreuses représentations en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, et a été l’une des quatre finalistes du Queer|Art Prize 2019.

    Elle est lauréate d’un prix 2019 de la Foundation for Contemporary Arts Grants to Artists, d’une bourse 2016 en musique/son de la New York Foundation for the Arts, et a reçu un soutien supplémentaire de la Fromm Foundation, de la Mid Atlantic Arts Foundation, de New Music USA, du New York State Council on the Arts, et du Creative Work Fund.

    En tant qu’universitaire et interprète, elle participe à des recherches sur la musique pour percussion de Iannis Xenakis et à un projet d’enregistrement visant à documenter la musique du percussionniste et compositeur américain Michael Ranta. Sarah est actuellement professeur adjoint invité de musique au Bard College.

    Photo © David Andrews

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  • Étienne Jaumet
     

    Étienne Jaumet est un saxophoniste, claviériste et ingénieur du son français né en 1970. Il est surtout connu comme faisant parti du duo électro Zombie Zombie et comme membre du groupe de rock The Married Monk. Étienne Jaumet a étudié le saxophone au Conservatoire et a fait des études d’ingénieur du son. Il collabore dès 2008 aux albums de son ami percussionniste Francisco « Flóp » López, avant de rejoindre la formation rock The Married Monk pour leur album The Belgian Kick publié en 2004. Il s’associe en 2006 avec Cosmic Néman, batteur du combo folk rock Herman Düne qu’il côtoie régulièrement au studio Main d’Œuvres de Saint-Ouen, et forme ainsi le duo électro Zombie Zombie.

    En parallèle à ces trois groupes, Jaumet mène une carrière solo qui prend les formes les plus diverses. Il publie lui-même régulièrement des EP sur le label Versatile depuis 2007, notamment Vents solaires en 2013, un duo avec le leader d’Heldon Richard Pinhas produit par I:Cube. Il est même à l’initiative de deux albums, d’abord Night Music en 2009, produit par Carl Craig et auquel participe Emmanuelle Parrenin, puis La Visite en 2015. Il a également signé plusieurs remixes, notamment pour Tahiti Boy and the Palmtree Family, Yuksek, Ilhan Ersahin, Danton Eeprom, Discodeine et Luke Abbott.

    Jaumet produit début 2011 le titre 637 de The Big Crunch Theory, duo formé de Gilb’R et de Franco-Suédoise Lisa Li-Lund, puis assure les synthétiseurs sur l’album Maison Cube d’Emmanuelle Parrenin. La même année, il se produit en duo avec le tromboniste italien Gianluca Petrella au festival RoBOt de Bologne, puis rejoint le groupe Versatile Noise Troopers avec Gilb’R, I:Cube et Joakim pour une date en octobre au Tsugi Federation Festival à La Gaîté Lyrique de Paris. Il est depuis régulièrement sollicité pour des apparitions en live, entre autres pour Turzi, Frànçois and The Atlas Mountains et même les Red Hot Chili Peppers lors de leur passage au Stade de France en juin 2012. Il participe également à la tournée hommage à John Cage du groupe Cabaret Contemporain qui court de janvier 2012 à septembre 2014, et rejoint sur la tournée The Inheritors le groupe live de James Holden, partageant notamment la scène du Barbican Theatre de Londres en mars 2013 lors d’une conférence de Marcus du Sautoy.

    Eclectique, Jaumet collabore en novembre 2013 avec l’artiste Félicie d’Estienne d’Orves pour sa performance Satori au Stereolux de Nantes. En avril 2015 il enregistre une session live filmée à 360° pour la collection Sequences.

    Photo © David Pais

  • Pierre Jodlowski
     

    Pierre Jodlowski développe son travail en France et à l’étranger dans le champ des musiques d’aujourd’hui. Sa musique, souvent marquée par une importante densité, se situe au croisement du son acoustique et du son électrique et se caractérise par son ancrage dramaturgique et politique. Son activité le conduit à se produire dans la plupart des lieux dédiés à la musique contemporaine mais aussi dans des circuits parallèles : danse, théâtre, arts plastiques, musiques électroniques. Il est fondateur et directeur artistique associé du studio éOle à Toulouse et, depuis 2019, directeur artistique du festival Musica Electronica Nova, produit par le National Forum of Music de Wroclaw en Pologne. En 2021, il est nommé compositeur associé au Cursus de Composition de l’IRCAM.

    Son travail se déploie aujourd’hui dans de nombreux domaines, et, en périphérie de son univers musical, il travaille l’image, la programmation interactive pour des installations, la mise en scène et cherche avant tout à questionner les rapports dynamiques des espaces scéniques. Il revendique aujourd’hui la pratique d’une musique “active” : dans sa dimension physique [gestes, énergies, espaces] comme psychologique [évocation, mémoire, dimension cinématographique]. En parallèle à son travail de composition, il se produit également pour des performances, en solo ou en formation avec d’autres artistes.

    Dans ses projets, il collabore avec la plupart des ensembles du milieu musical contemporain (Nadar, Ictus, Intercontemporain, KNM, PHACE, MusikFabrik, E.O.C, Black Page, N.E.M, N.E.C, Ars Nova, Proxima Centauri, Court-Circuit, Berg Orchestra, Soundinitiative, LUX:NM…) et de nombreux solistes de la scène musicale internationale avec qui il développe des collaborations privilégiées… Son travail sur l’image et le développement de ses projets de spectacles l’amène également à collaborer avec des plasticiens, des auteurs, des metteurs en scène, scénographess et dramaturges.

    Il a reçu des commandes de l’IRCAM, de L’Ensemble Intercontemporain, du Ministère de la Culture, du CIRM, du GRM, du festival de Donaueschingen, de la Cinémathèque de Toulouse, de Radio France, du Concours de Piano d’Orléans, du festival Aujourd’hui Musiques, du GMEM, du GRAME, de la fondation SIEMENS, du Théâtre National du Capitole de Toulouse, du projet européen INTEGRA, du studio EMS – Stockholm, de la fondation Royaumont, du Cabaret contemporain, de la Biennale de Venise, du Ministère de la Culture Polonais, des Percussions de Strasbourg, du Concours International de Genève…

    Lauréat de plusieurs concours internationaux, il a obtenu les Prix Claude Arrieu (2002) et Hervé Dugardin (2012) attribués par la SACEM ; il a été accueilli en résidence à l’Académie des Arts de Berlin en 2003 et 2004. De 2009 à 2011, il est compositeur en résidence associé à la scène conventionnée Odyssud – Blagnac [dispositif initié et soutenu par la SACEM et le Ministère de la Culture]. Il a reçu en 2013 un Prix de l’Academie Charles Cros pour son disque « Jour 54 » paru aux éditions Radio France. En 2015, il est lauréat du Grand Prix Lycéen des Compositeurs avec son œuvre « Time & Money ». De 2017 à 2019 il est artiste en résidence au Lux – Scène Nationale de Valence.

    Ses œuvres et performances sont diffusées dans les principaux lieux dédiés aux arts sonores contemporains en France, en Europe au Canada, en Chine, en Corée au Japon et à Taïwan ainsi qu’aux Etats-Unis. Ses œuvres sont en partie publiées aux Éditions Jobert et font l’objet de parutions discographiques et vidéographiques sur les labels éole Records, Radio France, Kaïros, Les Percussions de Strasbourg. Il vit actuellement entre la France et la Pologne.

    Photo © Lukasz Rajchert

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  • Sven-Åke Johansson
     

    Sven-Åke Johansson, né en 1943 à Mariestad (Suède), est l’un des batteurs emblématiques du free jazz allemand des années 60 et 70. À partir des années 80, il a suivi une voie artistique largement indépendante des institutions et des groupes en tant qu’interprète de musique dans les cercles des beaux-arts et de la nouvelle musique.Son œuvre comprend, entre autres, plus de cinquante disques, un certain nombre de pièces de théâtre musical, des pièces radiophoniques, des œuvres picturales et une vie de tournée animée.

    Photo © Nicolas Masson

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  • Malika Kishino
     

    Malika Kishino est née en 1971 au Japon.

    Licenciée en droit de la Doshisha University de Kyoto, Malika Kishino étudie la composition en France, notamment à l’École normale de musique de Paris dans la classe de Yoshihisa Taïra et au Conservatoire de Lyon dans la classe de Robert Pascal. Elle suit également le cursus de composition et d’informatique musicale à l’Ircam (2004-2005), puis s’installe en Allemagne.

    Malika Kishino puise son inspiration dans la nature et dans les phénomènes physiques et psychiques. Elle compose pour instrument seul : Épanouissement pour violoncelle (créé à la biennale Musique en scène de Lyon en 2004), Qualia pour koto et dispositif électronique (création lors du festival Multiphonies du GRM en 2009) ; pour les formations de chambre et ensembles instrumentaux : Himmelsleiter pour flûte, clarinette, trompette, piano, violon et violoncelle (création au Takefu International Music Festival par l’Ensemble MusikFabrik en 2006), Sensitive Chaos pour guitare électrique, trompette, trombone, percussions, piano et violoncelle (2010), Sange pour 6 percussions (créé par les Percussions de Strasbourg en 2016). Elle écrit aussi de la musique pour orchestre : Du firmament (créé par l’Orchestre national de Lyon en 2002), Rayons crépusculaires (créé par l’Ensemble orchestral contemporain en 2008), Concerto pour Koto (créé par l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2013) ; de la musique vocale : Prayer/Inori pour chœur a cappella (2011, sur un texte de Rabîndranâth Tagore), Chant pour chœur mixte et orchestre (2015).

    Ses œuvres sont programmées dans de nombreux festivals européens et japonais.

    Photo © Sophie Le Berre

  • Billy Martin
     

    Billy Martin est né à New York en 1963 d’une rockette de Radio City et d’un violoniste de concert.  À l’âge de 17 ans, il se consacre à la musique et plonge dans le paysage musical florissant et éclectique de Manhattan. Dans les années qui suivent, il perfectionne son art partout, des fosses d’orchestre de Broadway aux boîtes de nuit brésiliennes, en passant par les salles de spectacle souterraines en plein essor. À la fin des années 1980, Martin a trouvé sa place dans l’East Village (et sa voix artistique) en jouant à la Knitting Factory sur Houston Street avec les Lounge Lizards de John Lurie, le John Lurie National Orchestra, les ensembles Cobra de John Zorn, Samm Bennett, Ned Rothenberg et bien d’autres groupes musicaux intransigeants.

    Depuis les racines de la scène du centre-ville, il a émergé avec Medeski Martin et Wood, jetant un pont entre la complexité harmonique du jazz, la fluidité de l’improvisation libre, le groove, l’audace du R&B et du funk classiques. Une série d’albums et de collaborations de haut niveau avec Iggy Pop, Sinead O’Connor, Burning Spear, John Scofield, John Zorn, Natalie Merchant et d’autres ont apporté au groupe une reconnaissance internationale.

    Martin a poursuivi sans relâche des contextes musicaux divers, de l’improvisation libre aux compositions de chambre en passant par les musiques de film. Une grande partie de son travail est disponible sur son label Amulet Records, qui a récemment publié Road to Jajouka, une série de collaborations (produites par Martin) entre les Master Musicians of Jajouka et des artistes tels qu’Ornette Coleman, Flea, Marc Ribot, John Zorn, Lee Ranaldo, Bill Laswell, Mickey Hart, MMW et bien d’autres encore.

    Martin est également un cinéaste et un artiste visuel accompli, dont le travail a été exposé dans des installations individuelles et collectives à travers le monde, notamment lors de la Biennale Cartegena de indias en Colombie en 2014 et de la série Drawing Sound au Drawing Center à New York (2015).

    Ce qui a commencé pour Martin comme un enthousiasme infatigable pour la musique, la percussion et l’improvisation a évolué vers une vaste recherche des racines de l’inspiration. L’enseignement est l’une des activités les plus précieuses de cette exploration permanente. «  Lorsque j’enseigne », explique-t-il, «  j’apprends et je découvre des méthodes pour enrichir mon vocabulaire et mon style, et j’aime aider les autres à faire de même ».

    Ses expériences d’enseignant, d’étudiant et de musicien l’ont amené à créer et à réaliser «  Life on Drums », une exploration cinématographique de la percussion et du processus créatif avec son professeur de batterie d’enfance, Allen Herman.

    Billy est actuellement directeur artistique exécutif et PDG du légendaire Creative Music Studio. Il est également propriétaire et directeur de son propre label Amulet Records.

    Photo © John Burdick

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  • Thomas Meadowcroft
     

    Thomas Meadowcroft est un compositeur indépendant qui fait de la musique pour la salle de concert, le théâtre et la radio. Son travail a été décrit comme « atteignant une pureté inexprimable » (Le Monde), « post-rock onirique » (The New York Times), « sans fin, doux comme du sucre » (Neue Zürcher Zeitung), « d’une beauté obsédante » (The Sydney Morning Herald) et « nostalgie motorisée » (The Scotsman, Glasgow).

    La musique orchestrale de Thomas a été jouée, entre autres, par l’Orchestre symphonique de la BBC, l’orchestre symphonique de la SWR, et sa musique chorale par Der Mädchenchor der Sing-Akademie zu Berlin. Sa musique de chambre a été jouée, entre autres, par l’ensemble recherche, Eklekto Geneva Percussion Center, des membres du Los Angeles Philharmonic, Solistenensemble Kaleidoskop, Speak Percussion, et Yarn/Wire. Sa musique a été présentée dans le cadre de divers festivals et séries de concerts internationaux notamment au Carnegie Hall, à la Chamber Music Society of the Lincoln Center, au Lucerne Festival et Maerzmusik Berlin. Des concerts portraits de sa musique ont été donnés, entre autres, à l’Iwaki Auditorium de Melbourne et au Miller Theatre de New York.

    Australien d’origine, il vit à Berlin depuis 1998. Pour citer l’écrivain Paul Griffiths, « c’est l’éloignement du pays de naissance du compositeur qui est à l’origine de plusieurs de ses projets, dans lesquels la mémoire nous parvient de plusieurs endroits différents ». C’est ce que montrent, par exemple, ses trois pièces radiophoniques pour la radio allemande, qui ont été enregistrées en Allemagne, Song Buslines, Moving Homes et Talkback Burnback, des paysages sonores musicaux fictifs qui se déroulent dans la région de l’Australie; ainsi que dans l’installation sonore pour QAGOMA, Monaro Eden, qui comprend des enregistrements du hotrod V8 du cousin Peter.

    Tout en examinant les aspects de la mémoire culturelle de l’Australie régionale, la musique de Meadowcroft aborde l’économie politique de la musique dans le cadre de la réalisation de chaque œuvre. The News in Music, pour orchestre symphonique en direct, examine la musique des journaux télévisés et les médias orchestraux au service du pouvoir, tandis que Die Kinder über dem Informationsmeer (Les enfants au-dessus d’une mer d’informations), pour chœur d’enfants et orchestre à cordes, voit des enfants réciter des poèmes.

    Another Children’s Television (Une autre télévision pour enfants) présente en direct des enregistrements de musique de bibliothèque perdue des années 1970 pour des programmes télévisés pour enfants financés par le secteur public.

    En tant qu’interprète, il s’est produit dans divers festivals et séries, dont Issue Project Room, le Huddersfield Contemporary Music Festival et le Pavillon de la Volksbühne sur la place Rosa-Luxemburg. En 2015, il a réalisé des arrangements orchestraux de la musique de Dirk von Lowtzow pour le German Film Orchestra Babelsberg, dans le cadre de l’opéra Von einem, der auszog…, de René Pollesch.

    Sa musique a été publiée par Mode Records, New York.

    Photo © Raphaëlle Mueller

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  • Isandro Ojeda-García
     

    Isandro Ojeda-García

    Le compositeur, improvisateur et artiste multimédia Isandro Ojeda-García (Séville, 1989) s’intéresse à la musique écrite et improvisée, la poésie expérimentale, l’installation vidéo et la construction d’objets sonores. Une voix singulière, constamment à la recherche de sources de matériel artistique et d’esthétique. Poussant les limites des systèmes et dispositifs numériques à l’extrême, son oeuvre configure un imaginaire hybride d’une grande puissance.

    Artiste basé depuis 2012 entre la Suisse et la France, il se forme à la Haute École de Musique et la Haute École d’Art et de Design de Genève avec Daniel Zea, Michael Jarrell et Pascal Dusapin et à la Hochschule der Künste de Bern avec Cathy van Eck, Simon Steen-Andersen et Stefan Prin. Il se perfectionne parallèlement avec des personnalités telles que -entre autres- Franck Bedrossian, Fred Frith, Pierre Jodlowski, Rebecca Saunders et Alexander Schubert.

    Sa musique a été récemment sélectionnée, programmée et présentée lors d’évènements comme le Forum Wallis 2014, le XIIe Festival de Música Española de Cádiz, le Festival Mixtur 2015 – 2018, le Monaco Électroacoustique 2015, le Festival Futura 2015, le XXXVIIe Foro Internacional de Música Nueva de México D.F. , le Festival Archipel 2016 ou le XVIII World Saxophone Congres. Elle est également interprétée par des ensemble comme Taller Sonoro, Proyecto Ocnos, Ensemble du Bout du Monde et Nadar Ensemble.

    Boursier de la Fondation Victor & Hélène Barbour, il partage avec le compositeur Santiago Díez-Fischer la direction artistique de l’ensemble CONTAINER_#GVA et travaille comme assistant au Studio 216 de la Haute École de Musique de Lausanne.

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  • Tristan Perich
     

    Tristan Perich (né en 1982) est un compositeur contemporain et un artiste sonore de New York qui se concentre sur le son électronique à 1 bit.

    Il a obtenu sa licence à l’université de Columbia en 2004, puis un master à la Tisch School of the Arts de l’université de New York.

    Perich a réalisé une série de compositions et d’installations d’art sonore avec l’électronique 1 bit. Au Danemark, il a été artiste en résidence, où il a réalisé une série de sculptures appelées Interval Studies, composées d’un grand nombre de petits haut-parleurs qui émettent tous leur propre fréquence. Le mélange de toutes ces fréquences indépendantes produit un bruit blanc ou d’autres formes de bruit coloré. Parmi ses autres œuvres, citons Machine Drawings et 1-bit Video.

    Avec Kunal Gupta et Katie Shima, il forme le groupe Loud Objects. Ce groupe joue de la musique électronique par soudure.

    En février 2010, il a remporté, avec son collectif Loud Objects, le troisième prix de la Guthman Instrument Competition à Georgia Tech. Des œuvres de Perich ont été jouées par l’ensemble Bang on a Can, le Calder Quartet et Meehan/Perkins. Il a reçu le prix Ars Electronica en 2009 et a été l’un des artistes vedettes du Sónar 2010 à Barcelone.

    Perich a été l’artiste résident Edward E. Elson de l’Addison Gallery of American Art à la Phillips Academy à Andover, dans le Massachusetts, en tant que compositeur, musicien et artiste visuel.

    En 2013, il a été artiste en résidence au Center for Art, Science & Technology (CAST) du MIT, où il a présenté des performances publiques et des conférences.

    Son travail est inclus dans « Soundings : A Contemporary Score », qui a été présentée au Museum of Modern Art de New York du 10 août au 3 novembre 2013. Tristan Perich est d’origine croate.

    Photo © D_Yee

     

  • Justina Repečkaitė
     

    La musique de Justina Repečkaitė (*1989) est comparée à un « diamant » (Ben Lunn, UK), est « dessinée avec le crayon le plus pointu » (Šarūnas Nakas, LT) et « invitante, en constante évolution, granuleuse et brillante » (Max Erwin, USA).

    Après avoir terminé son Master de composition au CNSM de Lyon, elle suit le Cursus de composition IRCAM en 2019-2020. Aujourd’hui basée à Paris, Justina a été artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac, compositrice en résidence avec l’ensemble Le Balcon et boursière au Centre International Nadia et Lili Boulanger. En Allemagne, elle est l’artiste en résidence à Villa Waldberta et au Schloss Wiepersdorf.

    Ses deux compositions Chartres (2012) pour orchestre à cordes et Tapisserie (2015) pour ensemble représentaient la Lituanie aux Journées mondiales de la musique et à la Tribune internationale des compositeurs. Sa musique a été présentée dans Portrait de compositeur de l’émission Création Mondiale de Radio France, diffusée à la télévision sur Arte et Médici. 

    La musique de Justina est interprétée par des ensembles tels que l’ensemble Intercontemporain, Court-Circuit, 2e2m, Spectra (BE), 

    Asko/Schönberg (NL), Ensemble XXI. Jahrhundert (AT), der/gelbe/klang (DE), Collegium Novum Zürich (CH), Ars ad Hoc (PT), OSSIA (USA), The Lithuanian Ensemble Network, Ensemble for New Music Tallinn, et par l’Orchestre philharmonique de la BBC et Riga Sinfonietta. 

    Elle a écrit plusieurs pièces pour orchestre pour Gaida, le plus grand festival de musique contemporaine des pays baltes, qui lui passe régulièrement commande. Les compositions de Justina ont été publiées dans des albums d’anthologie par le Music Information Center en Lituanie qui sort son premier album à la fin de l’année.

    En 2024, la création de La Muë, composition pour chœur et électronique, co-commande de l’Ircam et du Centre de Musique Baroque de Versailles, aura lieu à la Chapelle royale de Versailles et au festival Manifeste.

    Photo © Kristijonas Naslenas

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  • Rebecca Saunders
     

    Rebecca Saunders est née en 1967 en Grande-Bretagne.

    Elle est l’une des compositrices internationales les plus en vue de sa génération. Dans ses compositions, Rebecca Saunders explore les propriétés sculpturales et spatiales du son organisé, qui est souvent créé en étroite collaboration avec divers musicien.ne.s et artistes. 

    Sa musique est jouée par des ensembles, des solistes et des orchestres renommés, l’Ensemble Musikfabrik, le Klangforum Wien, l’Ensemble Modern, Diotima, l’Ensemble Resonanz, l’Ensemble Intercontemporain et de nombreux orchestres internationaux. 

    Saunders a reçu de nombreux prix, notamment le Ernst von Siemens Music Prize 2019, le Happy New Ears Prize 2015, le Hindemith Prize, le Mauricio Kagel Music Prize, ainsi que plusieurs Royal Philharmonic Society et BASCA British Composer Awards. 

    Rebecca Saunders enseigne régulièrement, notamment dans le cadre des cours d’été de Darmstadt. Elle est membre de l’Académie des arts de Berlin et de l’Académie des arts de Saxe à Dresde.

    Photo © Astrid Ackermann

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  • Arturo Tamayo
     

    Né à Madrid, le grand chef d’orchestre espagnol Arturo Tamayo fréquente la Faculté de Droit avant d’entrer au Conservatoire Royal de Musique où il étudie le piano, la percussion, la théorie musicale et la composition. C’est au contact de Pierre Boulez qu’il s’initie à la direction d’orchestre avant de se perfectionner à l’Académie de Musique de Fribourg puis à Vienne auprès de Witold Rowicki.

    Dès 1977, il commence une intense activité artistique en dirigeant les plus grands orchestres philharmoniques européens, tout en étant l’invité de festivals aussi prestigieux que Berliner Festwochen, Biennale de Venise, Salzbourg, London Proms, etc.

    Son parcours est jalonné de créations d’œuvres contemporaines de premier plan signées John Cage, Iannis Xenakis, Giacinto Scelsi, Maurice Ohana… et de collaborations avec les compositeurs virtuoses de son époque tels que Pierre Boulez, Luciano Berio, Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, etc.

    Outre les concerts, il dirige ballets et opéras au Deutsche Oper de Berlin, au Covent Garden de Londres, à La Monnaie de Bruxelles, au Staatsoper de Vienne, au Teatro Lirico Nacionale de Madrid, à l’Opéra de Paris dans un vaste répertoire qui englobe aussi bien Bellini qu’Honegger, Massenet ou Busoni, Mozart ou Berg, Pergolese ou Nono, Verdi ou Stravinski.

    Photo © Thierry Martinot

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  • Kasper T. Toeplitz
     

    Compositeur & musicien (ordinateur, basse électrique) né en 1960, œuvrant par-delà les distinctions trop communément admises entre musique contemporaine et musique dite non-académique – en l’espèce la musique électronique, ou noise music. Il travaille donc autant avec les grandes institutions d’Etat (GMEM, GRM, IRCAM, Radio-France) qu’avec des musiciens expérimentaux ou inclassables tels Eliane Radigue, Zbigniew Karkowski, Dror Feiler, Merzbow, Vomir, Phill Niblock, Z’ev ou Art Zoyd.

    Il a d’abord beaucoup écrit pour les instruments traditionnels (1er prix de composition d’orchestre au festival de Besançon ; 1er prix au concours « Opéra Autrement/Acanthes » ; etc.) ainsi que pour son orchestre de guitares électriques Sleaze Art, avant d’intégrer pleinement l’ordinateur à son travail, autant en termes de pensée compositionnelle qu’en tant qu’instrument « live » à part entière.

    Il développe des pièces basées sur des structures de matières sonores à évolutions lentes, habitées d’un scintillement interne, foncièrement organiques et sensuelles, aussi subtiles que puissantes, requérant de l’impétrant bien davantage qu’une oreille, fût-ce complaisante – aussi est-ce une musique d’abord à vivre, live, puis à réécouter. Une expérience sensorielle avant tout, donc, d’où une constante extrapolation de sa démarche dans d’autres disciplines – danse, théâtre, et, de plus en plus, image.

    Depuis 2019 Kasper Toeplitz est compositeur associé et directeur artistique de ART ZOYD STUDIOS.

    Distinctions

      1er Prix au Concours «Opéra Autrement»/Acanthes, Festival d’Avignon, 1989, avec J’irai vers le nord, j’irai dans la nuit polaire (textes : Sylvia Plath ; m.sc. Farid Paya).

      1er Prix au Concours international de Composition pour orchestre de Besançon, avec Lhow, 1990.

      Bourse Léonard de Vinci, San Francisco, 1992.

      Prix Villa Médicis hors les murs, New York, 1993.

      Bourse d’écriture à l’Opéra de Montpellier, 1996/97

      Bourse de la Villa Kujoyama, Japon, 1997.

      2ème Prix au Concours «CyberStar», WDR Cologne, pour le projet Global String (en collaboration avec Atau Tanaka), 1998.

      Artiste invité au Fresnoy, Studio national des Arts contemporains, 1999.

      Prix Villa Médicis hors les murs, New York, 2001.

      Honorary Mention Interactive Art pour Capture, Festival Ars Electronica, Linz, Autriche, 2005.

      Prix DAAD, Berlin, 2005.

      Bourse Hors les murs, Pologne, 2012

      Giga-Hertz_Preis (ZKM) 2012, pour DATA_Noise

    • Prix du président de l’académie Charles Cros 2021 (pour le disque OCTOPUSS)

    • Coup de cœur l’académie Charles Cros 2022 (pour le disque INTERFERENCES)

    Il a à son actif plus de 80 albums.

    Photo © François Bon

  • Adrien Trybucki
     

    Adrien Trybucki, né à Toulouse (France) en 1993, explore les champs des musiques instrumentales, vocales, mixtes et électroniques avec la même volonté de forger et sculpter une matière sonore incandescente, mue d’une énergie impulsive et immuable.

    La nature obsessive de son écriture se retrouve dès ses premiers opus, qui lui valent le prix Île de créations en 2014, celui de la fondation Francis et Mica Salabert en 2018 ainsi que le prix Nadia et Lili Boulanger de l’Académie des beaux-arts (Institut de France) en 2019.

    En résidence à la Cité internationale des arts de Paris en 2018–2019, il est l’auteur de plus d’une trentaine d’œuvres, publiées par BabelScores et les éditions Durand (Universal Music Publishing).

    Il reçoit des commandes de différent.es interprètes et ensembles, ainsi que de l’Ircam – Centre Pompidou, de Radio France, de Grame, du Festival de Lucerne, du Centre de musique baroque de Versailles, de Musique nouvelle en liberté ou encore de la Hochschule für Musik und Theater Hamburg. Son travail artistique est également soutenu par l’aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du ministère de la Culture, le Centre national de la musique et le programme de commande publique Mondes nouveaux.

    La virtuosité de la musique d’Adrien Trybucki est indissociable d’un engagement de l’interprète, dont l’énergie vient nourrir l’œuvre. Il a ainsi travaillé avec l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Ensemble intercontemporain, l’ensemble orchestral contemporain, les ensembles Court-circuit, Talea, L’Itinéraire, Divertimento, Taller Sonoro, Switch, Zellig, l’Atelier XX-21, l’Ensemble Musicatreize, la Maîtrise de Toulouse, placés sous la direction de Jean Deroyer, Bruno Mantovani, Roland Hayrabedian, Julien Leroy, James Baker, Daniel Kawka, Fabrice Pierre, Sandro Gorli, Lucas Vis, etc. Il collabore également avec le quatuor Diotima, les solistes de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Trio K/D/M, le duo XAMP et des solistes tels que Marie Soubestre, Jérôme Comte, Juliet Fraser, Emil Kuyumcuyan, Donatienne Michel-Dansac, Tom Kolor et de nombreux autres artistes de sa génération.

    Photo © Royaumont

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