• Ariadna Alsina Tarrés
     

    Saison 25/26

    Ariadna Alsina Tarrés étudie le violon et la sonologie à Barcelone avant de se consacrer à la composition, qu’elle perfectionne à Barcelone, Helsinki, Paris et Genève. Elle étudie entre autres avec José Manuel López López, H. Vaggione, M. Matalon, H. Parra, Ch. Groult. En 2015-16, elle suit le Cursus de composition de l’Ircam et intègre en parallèle le Master en Composition de musique mixte à la HEM de Genève, où elle étudie avec Luis Naón et Michael Jarrell.

    Elle s’intéresse à la poétique et à la malléabilité de la matière sonore, à une recherche sur le timbre et ses transformations et aux interactions et dialogues entre instruments acoustiques et musique électroacoustique. Elle réalise une recherche doctorale (Université Paris 8) sur l’écriture du temps en musique mixte.

    Ses compositions sont interprétées entre autres par Taller Sonoro, Ensemble Nikel, l’OCG, Ensemble Contrechamps, Plural Ensemble, l’EVL, Trio 20°dans le noir. Sa musique a été jouée dans plusieurs pays d’Europe, au Chili, Brésil, aux États-Unis et Montréal, dans le Victoria Hall ou le BFM à Genève, le Centre Georges Pompidou ou l’Espace de Projection de l’IRCAM à Paris et à des festivals comme Archipel (Genève) Mixtur (Barcelone), Ensemble(s) et Manifeste (Paris).

    En 2015, elle reçoit une mention spéciale du jury du Prix Russolo pour sa composition électroacoustique Dis-Till-Action, enregistrée par le label Studio Forum.

    Elle reçoit des commandes du Goethe Institut, de l’Ircam, du festival Lavaux Classique, de l’OCG, l’Ensemble Contrechamps, GRAME et Ensemble Orbis (Lyon, France) ou Centre National de diffusion musicale (Espagne). Parmi ses pièces on peut citer Cinq Frissons Méta-mécaniques pour le Trio KDM, accordéon et 2 percussions, en hommage à Jean Tinguely, qu’elle compose en 2019 avec la commande de Radio France pour l’émission Création Mondiale d’Anne Montaron. En 2023, elle écrit Split Screen Vestiges, composition pour choeur, viole de gambe et électronique, créé à l’Espace de Projection de l’IRCAM à Paris par le choeur du Centre de Musique Baroque de Versailles et Christine Plubeau-Mazeaud, dans le cadre du projet JANUS. En 2024, elle compose Des mots, des murs… pour sextuor et électronique pour l’Ensemble Sillages, crée au Festival Electrocution (Brest).

    Ariadna participe à des projets interdisciplinaires et collaboratifs, elle réalise avec Emmanuelle Lizère, Le son au bout des doigts, compositions musicales pour trois installations interactives pour le jeune public au Centre Georges Pompidou en 2017, ou la composition d’une musique pour un ciné-concert en 2018-19 avec le film expérimental Dreamwork de Peter Tscherkassky.

    Entre 2019 et 2024, elle est assistante de la classe de composition de la Haute Ecole de Musique de Genève. Actuellement elle enseigne le Master Composition et technologies de l’Ecole Supérieure de Musique de la Catalogne (ESMUC), à Barcelone.

    Photo © Karla Isidorou

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  • Félicia Atkinson
     

    Saison 21/22

    Musicienne, artiste sonore et visuelle, Félicia Atkinson est née en 1981 à Paris et vit sur la côte sauvage de la Normandie. Elle compose de la musique depuis le début des années 2000. Elle a sorti de nombreux disques et un roman sur Shelter Press, le label et éditeur qu’elle co-dirige avec Bartolomé Sanson.

     

     

    Pour Félicia Atkinson, les voix humaines habitent une certaine écologie à côté et au sein de bien d’autres choses qui ne parlent pas : paysages, images, livres, souvenirs, idées… La compositrice électroacoustique et artiste visuelle française crée des œuvres plastiques et sonores qui animent ces autres voix possibles en conversation avec la sienne, en associant des enregistrements de terrain, des instruments MIDI et des extraits poétiques en français et en anglais, des installations en tissus, du dessins sur papier et toile, des sculptures en argile. Félicia Atkinson utilise la composition musicale et l’installation plastique comme un moyen de traiter la vie imaginative et créative en créant une sorte d’atelier-monde, chez elle et dans les paysages qu’elle traverse. Ainsi, ses compositions en strates énonces des histoires abstraites qui s’étirent et plient alternativement le temps et l’espace, dont l’artiste peut être la narratrice sans en être forcement la protagoniste.

     

     

    Félicia Atkinson a collaboré avec des musiciens tels que Jefre Cantu-Ledesma, Chris Watson, Christina Vantzou et Stephen O’Malley, ainsi qu’avec des ensembles tels que Eklekto (Genève) et Neon (Oslo). Elle s’est produite dans des salles et festivals tels que INA GRM/Maison de la Radio et la Philharmonie (Paris), Issue Project Room (NYC), le Barbican Center (Londres), Le Guess Who (Utrecht), Sonic Acts (Amsteerdam), Atonal (Berlin), Henie Onstad (Oslo), Unsound (Cracovie) et Skanu Mesz (Riga)… Son travail a été commandé par des cinéastes (Ben Rivers, Chivas de Vinck) et des maisons de couture (Prada, Burberry). Elle a exposé dans des musées, des galeries et des biennales, notamment la Biennale RIBOCA (Riga), Overgaden (Copenhague), BOZAR (Bruxelles), La Criée (Rennes) , Kunsthaus Bethanien Kreuzberg (Berlin), l’Espace Paul Ricard (Paris) et MUCA ROMA (Mexico).

     

     

    Photo © Pierre-Yves Mingard

     

     

  • Alexandre Babel
     

    Alexandre Babel, natif genevois et basé à Berlin, est un batteur, percussionniste et compositeur considéré comme une référence à la fois dans la musique classique contemporaine et dans la scène de musique expérimentale. Ses compositions et performances scéniques questionnent les attentes de l’auditeur face aux formes musicales conventionnelles, à travers un mélange de virtuosité et d’immersion dans la texture du son.

    Percussionniste titulaire de l’ensemble KNM Berlin, Babel collabore avec notamment l’ensemble Musikfabrik, le Schlagquartett Köln, Les Neue Vokalsolisten Stuttgart mais aussi avec Caspar Brötzmann, Joke Lanz aka Sudden Infant ou le duo White Zero Corp avec le compositeur Pierre Jodlowski.

    En 2020, il est l’invité du festival monographique Les Amplitudes à la Chaux-de-fonds et obtient en 2021, un Prix Suisse de la Musique.

    Alexandre Babel  a été le directeur artistique de l’ensemble de percussion Eklekto de septembre 2013 à mars 2022.

  • Nik Bärtsch
     

    Saison 24/25

    Le pianiste et compositeur suisse Nik Bärtsch est né en 1971 à Zurich, où il vit actuellement. Il prend des cours de piano et de percussion dès l’âge de 8 ans et étudie ensuite à la Musikhochschule et à l’université de la ville, tout en travaillant en free-lance dans divers groupes, jouant de tout, de la fusion au free-funk, en passant par toutes sortes de jazz extraverti.

    Alors que Bärtsch s’intéresse de plus en plus à la composition et s’immerge dans les pratiques de John Cage et Morton Feldman, son attrait pour le jazz live s’estompe :  » Je n’en voyais plus le sens, pour moi en tant qu’instrumentiste « . En 1997, il crée un groupe acoustique, Mobile, qui développe des concepts musicaux intégraux dans un cadre musical.

    Le groupe Ronin (nommé d’après les guerriers indépendants de l’histoire japonaise qui ne servaient aucun maître) est né en 2001 du désir de Bärtsch d’avoir un groupe qui puisse également travailler dans les clubs et jouer avec plus de puissance. Le pianiste a qualifié le travail du groupe de  » Zen-funk  » et de  » groove rituel  » :  » Notre musique se situe entre le jazz et la composition moderne, la pop progressive, la musique rituelle, la musique groove en général « . L’écrivain Michel Mettler a caractérisé l’esthétique du groupe comme  » créant le maximum d’effet avec le minimum de moyens  » : les phrases et les motifs sont répétés, combinés et superposés, créant des motifs rythmiques changeants et complexes qui se construisent lentement au fil du temps avec un impact dramatique écrasant.

    Ronin a publié à ce jour trois albums studio sur ECM, Stoa (2006), Holon (2008) et Llyrìa (2010), ainsi qu’un double CD, Live (2012), qui est une anthologie de concerts donnés à travers le monde entre 2009 et 2011, une collection qui révèle sa propre logique interne et sa propre dramaturgie.

    Photo © Christian Senti

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  • David Bird
     

    Saison 17/18

    David Bird est compositeur, producteur et artiste multimédia. Son travail explore le potentiel dramatique des environnements électroacoustiques et multimédias, soulignant souvent les relations entre la technologie et l’individu. Les compositions de David Bird ont été jouées dans des salles telles que le Walt Disney Concert Hall et le Lincoln Center for the Performing Arts, ainsi que dans des festivals tels que le Gaudeamus Festival, les Donaueschinger Musiktage, le Wien Modern, le MATA Festival, le Festival Mixtur, le SPOR Festival, et bien d’autres encore. Il a collaboré avec des groupes tels que l’International Contemporary Ensemble, le JACK Quartet, le Talea Ensemble, Yarn/Wire, l’Ensemble Dal Niente, Mantra Percussion, le Mivos Quartet, le Bozzini Quartet, le Black Page Orchestra, le Vortex Ensemble, Eklekto et lovemusic. Son travail a été publié sur des labels tels que Oxtail Recordings, New Focus Recordings, Carrier Records et TAK Editions, et a reçu des éloges de la part d’organismes tels que le New York Times, The Wire, Textura et Best of Bandcamp.

    Bird est l’un des membres fondateurs de l’ensemble de chambre TAK, basé à New York, considéré comme « l’un des ensembles les plus éminents des États-Unis pratiquant une musique véritablement expérimentale » (I Care If You Listen). Il collabore également avec Qubit New Music, un groupe à but non lucratif qui organise et produit des événements de musique expérimentale à New York. En 2021, il a reçu une commission de la Fondation musicale Fromm de l’Université de Harvard, la bourse 2021 de la Fondation culturelle Schloss Wiepersdorf, une résidence d’artiste 2018 de la Chancellerie fédérale autrichienne / KulturKontakt Austria, le prix Giga-Hertz 2018 (mention honorable), le prix 2016 du compositeur étudiant BMI et le prix Gaudeamus 2016 (nomination).

    En 2024, Bird a rejoint l’Université de Notre Dame en tant que professeur adjoint de technologie musicale et de médias numériques. Auparavant, il a donné des cours de composition et d’informatique musicale à l’université de Chicago, à l’université Columbia, au Hamilton College et au Stevens Institute of Technology.

    Photo © Jonathan Aprea

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  • Mio Chareteau
     

    Mio Chareteau est une artiste visuelle franco-suisse d’origine japonaise. Elle part de matériaux concrets et compose des œuvres à la frontière de la nature morte, de la musique minimaliste et de la performance minutieuse. Son travail s’articule autour du son et du geste performé, et prend la forme d’installations ainsi que de performances en solo ou en collaboration avec des musiciens. Elle écrit pour l’ensemble vocal NESEVEN, l’ensemble E-MEX, Eklekto Percussion, Hildegard Kleeb, Roland Dahinden et ses pièces sont présentées aux Performance Art Awards (2014), BGNM Festival Sonifikation Berlin (2017), Musée de la Croix-Rouge Genève (2018), Musée cantonal des Beaux-Arts Lausanne (2019), Espace Commines Paris (2019), Wittener Tage für neue Kammermusik Witten (2019), Festival Les Musiques Marseille (2020), De Link Tilburg (2022). Elle a reçu le Prix Neumann de la Ville de Genève et le Swiss Art Award en 2011. Elle a participé avec Eklekto au festival Archipel 2023 avec la performance Field Drum Monument pour 20 caisses claires.

    Photo © Rebecca Bowring

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  • Jessie Cox
     

    Saison 24/25

    Jessie Cox est professeur adjoint de musique à l’université de Harvard et a obtenu son doctorat à l’université de Columbia. Compositeur, batteur et chercheur, son travail thématise des questions à l’intersection des black studies, des études musicales et sonores et de la théorie critique. Originaire de Suisse, avec des racines à Trinité-et-Tobago, Cox réfléchit aux questions de race, de migration, d’appartenance nationale et à notre relation à la planète et au cosmos. Sa première monographie, Sounds of Black Switzerland : Blackness, Music, and Unthought Voices (Duke UP, 2025), traite de la manière dont la réflexion sur « blackness » et les pratiques musicales expérimentales peuvent permettre l’ouverture de nouveaux discours, tels que la thématisation de la vie en Suisse Noire.

    Cox fait de la musique sur l’univers et notre avenir dans cet univers. À travers le classique d’avant-garde, le jazz expérimental et l’art sonore, il a conçu sa propre science-fiction musicale, qui pose la question de l’avenir. La musique de Cox va de l’avant. Lorsqu’il la décrit, il la compare au voyage dans le temps et à l’exploration spatiale, assimilant le rôle d’un compositeur à celui d’une fusée traversant des galaxies inconnues. Il est influencé par un grand nombre d’artistes qui ont utilisé leur musique pour imaginer des futurs, et il s’inspire de l’afrofuturisme pour poser des questions sur l’existence et sur la manière dont nous rendons les espaces habitables. Connue pour son ton inquiétant et ses changements structurels inattendus, sa musique s’avance vers l’inconnu et a été décrite par le New Yorker (Alex Ross) comme un exemple de « pointillisme dynamique », un monde sonore nébuleux et en constante expansion qui comprend « des bruits instrumentaux respiratoires, des glissandi pleureurs et des estampes climatiques de figuration frénétique ».

    Cox a travaillé en tant que compositeur et batteur avec des ensembles tels que le Sun Ra Arkestra, le LA Phil, le Klangforum Wien, l’Ensemble Modern et l’International Contemporary Ensemble, ainsi que dans des festivals tels que le Lucerne Festival, le MaerzMusik et l’Opera Omaha. Pour son travail de compositeur, il a reçu une commande de la Fondation Fromm, le prix Fred Ho de l’ASCAP, et ses commandes ont été financées par la Fondation Ernst von Siemens, Pro Helvetia, New Music USA et d’autres.

    Ses écrits scientifiques posent de nouvelles questions sur notre monde à travers la musique. Récemment, il a publié et co-traduit le livre Composing While Black, publié en édition bilingue en allemand et en anglais par Wolke Verlag en 2023. D’autres textes paraissent dans liquid blackness, Critical Studies in Improvisation, Positionen Texte zur Aktuellen Musik, Sound American, the American Music Review, et d’autres.

    Photo © Adrien H. Tillmann

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  • Fritz Hauser
     

    Saison 24/25

    Né en 1953 à Bâle, il est tout à la fois batteur, percussionniste, compositeur, improvisateur, instigateur de nombreux projets interdisciplinaires touchant à l’architecture, au théâtre et à la danse et auteur de musiques pour le cinéma et pour des installations. À travers cette multiplicité d’approches de la création musicale, l’élément le plus saillant est la cohérence qui traverse comme un fil rouge toute la production de Hauser avec les signes distinctifs que sont la précision, une gestuelle minimaliste, une pureté quasi sacerdotale qui se transforme en présence scénique magique.

    Il a composé pour des ensembles de percussions et pour des solistes, pour orchestre de chambre et chœur. Il a réalisé des installations sonores pour des institutions telles que les Thermes de Vals, le musée d’architecture de Bâle, Castel di Burio dans le Piémont, le Kunsthaus de Zoug, la Fondation van Gogh à Arles ou l’Université de Zurich. Il a donné vie à des projets interdisciplinaires avec l’éclairagiste Brigitte Dubach, la metteuse en scène Barbara Frey, l’architecte Boa Baumann et les chorégraphes Kinsun Chan, Joachim Schloemer, Heddy Maalem et Anna Huber.

    Ces expériences transversales ont trouvé leur récente expression dans la dernière production discographique Spettro de 2021, que les experts ont défini comme « une nécromancie pour percussion seule ». Fritz Hauser a reçu le prix culturel de la ville de Bâle pour l’ensemble de son œuvre en 2012 et le prix de musique de Bâle-Campagne en 1996. En 2018, il a été compositeur en résidence au Festival de Lucerne.

    Photo © Matthew Lee

    Source bio

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  • Sarah Hennies
     

    Saison 22/23

    Sarah Hennies (née en 1979 à Louisville, KY) est une compositrice basée dans le nord de l’État de New York dont le travail s’intéresse à une variété de questions musicales, sociopolitiques et psychologiques, notamment l’identité queer et trans, la psychoacoustique et les conditions sociales et neurologiques qui sous-tendent la pensée créative. Elle est principalement compositrice de musique d’ensemble acoustique, mais elle est également active dans le domaine de l’improvisation, du cinéma et de la performance. Elle présente son travail au niveau international en tant que compositrice et percussionniste, notamment au MoMA PS1 (New York), aux Monday Evening Concerts (Los Angeles), au Guess Who (Utrecht), au Festival Cable (Nantes), à send + receive (Winnipeg), à O’ Art Space (Milan), au Cafe Oto (Londres), à ALICE (Copenhague) et à l’Edition Festival (Stockholm). En tant que compositrice, elle a travaillé avec un large éventail d’interprètes et d’ensembles, dont Bearthoven, Bent Duo, Claire Chase, ensemble 0, Judith Hamann, R. Andrew Lee, The Living Earth Show, Talea Ensemble, Thin Edge New Music Collective, Two-Way Street, Nate Wooley et Yarn/Wire.

    Son œuvre audiovisuelle révolutionnaire Contralto (2017) explore l’identité transféminine à travers les éléments de la thérapie de « féminisation de la voix », mettant en scène un casting de femmes transgenres accompagnées d’une partition musicale dense et variée pour quatuor à cordes et trois percussionnistes. L’œuvre a été très demandée depuis sa création, avec de nombreuses représentations en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, et a été l’une des quatre finalistes du Queer|Art Prize 2019.

    Elle est lauréate d’un prix 2019 de la Foundation for Contemporary Arts Grants to Artists, d’une bourse 2016 en musique/son de la New York Foundation for the Arts, et a reçu un soutien supplémentaire de la Fromm Foundation, de la Mid Atlantic Arts Foundation, de New Music USA, du New York State Council on the Arts, et du Creative Work Fund.

    En tant qu’universitaire et interprète, elle participe à des recherches sur la musique pour percussion de Iannis Xenakis et à un projet d’enregistrement visant à documenter la musique du percussionniste et compositeur américain Michael Ranta. Sarah est actuellement professeur adjoint invité de musique au Bard College.

    Photo © David Andrews

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  • Arthur Hnatek
     

    Saison 24/25

    Arthur Hnatek est né à Genève en 1990. Il est tout à la fois batteur, compositeur et artiste électronique. Pourvu d’une rare vision d’ensemble de la musique contemporaine, son horizon esthétique comprend aussi bien la tradition jazzistique américaine, les différentes cultures électroniques, le domaine des musiques ethniques et la composition au sens le plus rigoureux du terme. Il a écrit pour des orchestres, des quatuors à cordes, des ensembles de chambre, des big bands et de petits ensembles.

    Actif en tant qu’artiste électronique, Arthur publie son premier album en solo en 2024 (sorti sur Mouthwatering Records) et explore en live les frontières entre l’improvisation et la musique de club fonctionnelle avec sa batterie et ses synthétiseurs modulaires. Acclamée par la critique internationale, sa musique a été entendue sur BBC6 Music ainsi que dans des clubs du monde entier, comme récemment sur les platines de Laurent Garnier. Il a collaboré avec Stenny (Ilian Tape), Taut, Noémi Büchi (-ous), Ripperton (Tameq) et Tillman Ostendarp.

    Il est également actif en tant que compositeur pour ses projets de jazz, le « Arthur Hnatek Trio » (lauréat du prix ZKB Jazz 2019). Leur premier album Static est sorti en 2021 sur le label londonien Whirlwind Recordings et a été applaudi par Gilles Peterson entre autres.

    Après avoir obtenu son diplôme à la New School for Contemporary Music à New York, Arthur a parcouru le monde en jouant aux côtés du pianiste Tigran Hamasyan et avec le Erik Truffaz Quartet. Ces expériences l’ont amené à développer son style de batterie distinctif, qui combine la musique répétitive minimale avec une touche de jazz virtuose. 

    Il vit actuellement à Zurich, en Suisse.

    Photo © Maria Jarzyna

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  • David Hudry
     

    Saison 24/25

    David Hudry est un compositeur français basé à Paris. Sa musique puise son inspiration dans les arts graphiques, notamment dans les œuvres et réflexions de peintres comme P. Klee et W. Kandinsky, M. H. Vieira da Silva ou encore Zao Wou-Ki.
    Fasciné depuis quelques années par les friches industrielles et lieux en déshérence, il puise aussi dans la matière sonore brute des industries encore en activité toute la substance qui donne à sa musique une vitalité singulière.
    Son attirance pour les arts visuels l’amène aujourd’hui vers le genre du ciné-concert où il projette de revisiter des grands classiques du cinéma se focalisant sur les activités et rythmes du monde urbain.

    Après une formation à Montpellier au conservatoire et musicologie à l’université Paul Valéry où il obtient son Agrégation en 2002, il intègre le Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris (Composition et Nouvelles Technologies avec E. Nunes, S. Gervasoni et L. Naon, Orchestration avec M.A Dalbavie) et obtient son Diplôme de Formation Supérieure en 2008. Il perfectionne sa maîtrise des nouvelles technologies avec le cursus de composition de l’Ircam en 2006.

    David Hudry a été récompensé par la bourse de la Fondation Meyer (2006), le prix de Composition Pierre Cardin (Institut de France, Académie des Beaux-Arts, 2012), le prix de la Fondation Francis et Mica Salabert (2015). Il a également reçu le prestigieux prix jeune compositeur de la Fondation Ernst Von Siemens (2016) et a sorti son premier disque Durchgang, monographie dans laquelle on peut apprécier la construction et le développement d’un langage musical plein d’énergie, riche et ciselé.

    Particulièrement sensible au rapport entre l’écriture instrumentale, son déploiement et son prolongement par les nouvelles technologies, David Hudry recherche très tôt une forme d’interaction vivante entre l’interprète et la machine, et en fait l’un des axes de son travail de composition. En 2006, il intègre le cursus de Composition et Nouvelles Technologies de l’Ircam (Y. Maresz, M. Malt, J. Lochard, E. Jourdan) dans lequel explore différents outils d’aide à la composition et élabore une réflexion sur les enjeux esthétiques liés aux nouvelles technologies. Sa production musicale atteste de l’intérêt qu’il voue aux nouvelles technologies, non seulement en tant que moyen de production de nouveaux sons mais également en tant que véritable outil de conception.

    David Hudry a écrit pour un large panel de formations allant de la musique solo au grand orchestre en passant par des musiques électroniques et mixtes.
    Il a eu l’occasion de collaborer avec de nombreux festivals et ensembles : Extension, Les Musiques (GMEM), Musica, Musiques démesurées Clermont-Ferrand, Archipel, June in Buffalo, BW Ensemble-Akademie, Montréal Nouvelles Musiques, Musique Electronique/Musique Mixte (Centre Henri Pousseur), Vale of Glamorgan, Sound Aberdeen ; Orchestre philharmonique de Radio France, Ensemble intercontemporain, Ensemble Modern, London Sinfonietta, Ensemble Recherche, Freiburger Barockorchester, Lemanic Modern Ensemble, quatuor Arditti, quatuor Tana, Multilatérale, ensemble Ars Nova, ensemble Linea, Octandre (Londres), Konvergence (Prague), Orkiestra Muzyki Nowej (Pologne).

    Sa musique se nourrit également du rapport privilégié qu’il entretient avec des interprètes qui l’ont accompagné dans la réalisation de ses idées musicales : P. Strauch, E-M. Couturier et A. Billard (Ensemble Intercontemporain), C. Desjardins, Lorelei Dowling (Klangforum Wien), ou encore S. Ballon, L. Bord, L. Gaggero et L. Camatte.

    Photo © Caroline Doutre

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  • Ryoji Ikeda
     

    Saison 16/17

    Ryoji Ikeda vit et travaille à Paris, France et Kyoto, Japon. Figure clé de la musique et de l’art électronique, le compositeur/artiste japonais Ryoji Ikeda se consacre aux propriétés physiques du son, et particulièrement à l’ultrasonique et aux fréquences. 

    Depuis 1995, Ryoji Ikeda est très présent sur la scène artistique internationale, que ce soit avec des concerts, des installations ou des enregistrements qui intègrent le son, l’acoustique et l’image. 

    Ryoji Ikeda est salué par la critique comme l’un des compositeurs actuels les plus radicaux et novateurs. Ses albums + / – (1996), de 0 ° C (1998), matrix (2000), dataplex (2005), test pattern (2008) et supercodex (2013)  en font l’un des pionniers d’un nouveau monde de la musique électronique minimale.

    Parallèlement à son activité musicale pure, Ikeda travaille sur des projets à long terme sous des formes variées de performances, spectacles, installations, livres et CD tels datamatics (2006 -), test pattern (2008 -), spectra (2001 -), et le projet multiforme superposition (2012 – ). 

    Ses recherches l’ont conduit à collaborer notamment avec le plasticien et musicien Carsten Nicolai (projet cyclo, 2000-), le chorégraphe William Forsythe, le photographe Hiroshi Sugimoto, l’architecte Toyo Ito et le collectif d’artistes Dumb Type.  

    Ryoji Ikeda a exposé et présenté ses installations et concerts visuels dans de nombreux festivals et lieux renommés à travers le monde dont le Museum of Contemporary Art, Tokyo; Singapore art Museum; Ars Electronica Center, Linz; Grec Festival, Barcelona; Palazzo Grassi, Venise; Armory Park Avenue, New York; Barbican Center, Londres; Museo de Arte, Bogota; Hamburger Bahnhof, Berlin; Elektra Festival, DHC/Art Fondation et Musée d’art contemporain, Montreal; Festival d’Automne, Paris; Sharjah Biennale 1, Carriageworks Sydney, MoMA New York,  Kyoto Experiment Festival , YCAM (Yamaguchi Center for Arts and Media) Japon, le Lieu Unique Nantes (France) et à Haus für Elektronische Kunst, Bâle, Suisse. 

    Superposition’ performance audiovisuelle a été présentée aux Etat-Unis (Metropolitan Museum New York, Walker art Center Minneapolis, UMS Ann Arbor, Center for the Arts of performance  Los Angeles) et dans le monde entier  (Centre Pompidou, Paris, Concertgebouw Brugge, The Barbican Center Londres, Carriageworks Sydney, OzAsia Festival Adelaide, Musica contemporanea Buenos Aires…).

    Pour la saison 2016-2017, il prépare plusieurs projets avec, entre autre, l’Opéra de Paris, le Festival d’Automne, Ars Musicae Bruxelles et l’ensemble Eklekto de Genève.

    Il est Lauréat du Prix Ars Electronica Collide@Cern 2014.

    Photo © Ed Jansen

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  • Sven-Åke Johansson
     

    Saison 16/17

    Sven-Åke Johansson, né en 1943 à Mariestad (Suède) et mort le 15 juin 2025 à Berlin, est l’un des batteurs emblématiques du free jazz allemand des années 60 et 70. À partir des années 80, il a suivi une voie artistique largement indépendante des institutions et des groupes en tant qu’interprète de musique dans les cercles des beaux-arts et de la nouvelle musique.Son œuvre comprend, entre autres, plus de cinquante disques, un certain nombre de pièces de théâtre musical, des pièces radiophoniques, des œuvres picturales et une vie de tournée animée.

    Photo © Nicolas Masson

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  • Simon Kanzler
     

    Saison 25/26

    Simon Kanzler est un compositeur allemand, performeur sur ordinateur et chercheur en musique assistée par ordinateur.
    Il s’intéresse à la complexité des principes d’organisation naturels et technologiques. Il interroge la dichotomie entre nature et machine, ainsi que la question de la manière dont la technologie transforme notre perception du monde. Guidé par une obsession pour le rythme et le temps, héritée de sa formation de musicien de jazz, il travaille sur les processus algorithmiques produisant une physicalité pulsatoire, qu’il associe à des combinaisons de timbres soigneusement conçues entre instruments et électronique.

     

    Actuellement, il dirige un groupe de recherche à l’IRCAM à Paris sur le thème de la synchronisation, un projet initié par le directeur de recherche de l’IRCAM, Carmine-Emanuele Cella. En parallèle, il a été sélectionné pour le post-cursus et a reçu une commande pour une nouvelle œuvre en collaboration avec Eklekto.
    Il a étudié la composition auprès de Mauro Lanza à l’Université des Arts de Berlin et le vibraphone au Jazz-Institut Berlin. Actuellement, il réalise un doctorat en composition à l’Université Stanford en Californie, suite à son cursus à l’IRCAM en 2022/23 sous la direction de Pierre Jodlowski.

     

    Il est cofondateur, codirecteur artistique et directeur technique de l’ensemble new-yorkais PinkNoise. Depuis 2018, il développe un instrument logiciel modulaire destiné à l’improvisation et à la performance interactive avec des instruments acoustiques. Ses activités de performeur incluent diverses prestations au sein de la scène d’improvisation underground de Brooklyn, ainsi que des projets dirigés par le pianiste Elias Stemeseder. Il s’est produit dans des festivals et salles, tels que le Jazzfest Berlin, le FIMNME de Mexico, le Stone New York et à la Biennale de musique de Zagreb.

     

  • Billy Martin
     

    Saison 15/16

    Billy Martin est né à New York en 1963 d’une rockette de Radio City et d’un violoniste de concert.  À l’âge de 17 ans, il se consacre à la musique et plonge dans le paysage musical florissant et éclectique de Manhattan. Dans les années qui suivent, il perfectionne son art partout, des fosses d’orchestre de Broadway aux boîtes de nuit brésiliennes, en passant par les salles de spectacle souterraines en plein essor. À la fin des années 1980, Martin a trouvé sa place dans l’East Village (et sa voix artistique) en jouant à la Knitting Factory sur Houston Street avec les Lounge Lizards de John Lurie, le John Lurie National Orchestra, les ensembles Cobra de John Zorn, Samm Bennett, Ned Rothenberg et bien d’autres groupes musicaux intransigeants.

    Depuis les racines de la scène du centre-ville, il a émergé avec Medeski Martin et Wood, jetant un pont entre la complexité harmonique du jazz, la fluidité de l’improvisation libre, le groove, l’audace du R&B et du funk classiques. Une série d’albums et de collaborations de haut niveau avec Iggy Pop, Sinead O’Connor, Burning Spear, John Scofield, John Zorn, Natalie Merchant et d’autres ont apporté au groupe une reconnaissance internationale.

    Martin a poursuivi sans relâche des contextes musicaux divers, de l’improvisation libre aux compositions de chambre en passant par les musiques de film. Une grande partie de son travail est disponible sur son label Amulet Records, qui a récemment publié Road to Jajouka, une série de collaborations (produites par Martin) entre les Master Musicians of Jajouka et des artistes tels qu’Ornette Coleman, Flea, Marc Ribot, John Zorn, Lee Ranaldo, Bill Laswell, Mickey Hart, MMW et bien d’autres encore.

    Martin est également un cinéaste et un artiste visuel accompli, dont le travail a été exposé dans des installations individuelles et collectives à travers le monde, notamment lors de la Biennale Cartegena de indias en Colombie en 2014 et de la série Drawing Sound au Drawing Center à New York (2015).

    Ce qui a commencé pour Martin comme un enthousiasme infatigable pour la musique, la percussion et l’improvisation a évolué vers une vaste recherche des racines de l’inspiration. L’enseignement est l’une des activités les plus précieuses de cette exploration permanente. «  Lorsque j’enseigne », explique-t-il, «  j’apprends et je découvre des méthodes pour enrichir mon vocabulaire et mon style, et j’aime aider les autres à faire de même ».

    Ses expériences d’enseignant, d’étudiant et de musicien l’ont amené à créer et à réaliser «  Life on Drums », une exploration cinématographique de la percussion et du processus créatif avec son professeur de batterie d’enfance, Allen Herman.

    Billy est actuellement directeur artistique exécutif et PDG du légendaire Creative Music Studio. Il est également propriétaire et directeur de son propre label Amulet Records.

    Photo © John Burdick

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  • Thomas Meadowcroft
     

    Saison 17/18

    Thomas Meadowcroft est un compositeur indépendant qui fait de la musique pour la salle de concert, le théâtre et la radio. Son travail a été décrit comme « atteignant une pureté inexprimable » (Le Monde), « post-rock onirique » (The New York Times), « sans fin, doux comme du sucre » (Neue Zürcher Zeitung), « d’une beauté obsédante » (The Sydney Morning Herald) et « nostalgie motorisée » (The Scotsman, Glasgow).

    La musique orchestrale de Thomas a été jouée, entre autres, par l’Orchestre symphonique de la BBC, l’orchestre symphonique de la SWR, et sa musique chorale par Der Mädchenchor der Sing-Akademie zu Berlin. Sa musique de chambre a été jouée, entre autres, par l’ensemble recherche, Eklekto Geneva Percussion Center, des membres du Los Angeles Philharmonic, Solistenensemble Kaleidoskop, Speak Percussion, et Yarn/Wire. Sa musique a été présentée dans le cadre de divers festivals et séries de concerts internationaux notamment au Carnegie Hall, à la Chamber Music Society of the Lincoln Center, au Lucerne Festival et Maerzmusik Berlin. Des concerts portraits de sa musique ont été donnés, entre autres, à l’Iwaki Auditorium de Melbourne et au Miller Theatre de New York.

    Australien d’origine, il vit à Berlin depuis 1998. Pour citer l’écrivain Paul Griffiths, « c’est l’éloignement du pays de naissance du compositeur qui est à l’origine de plusieurs de ses projets, dans lesquels la mémoire nous parvient de plusieurs endroits différents ». C’est ce que montrent, par exemple, ses trois pièces radiophoniques pour la radio allemande, qui ont été enregistrées en Allemagne, Song Buslines, Moving Homes et Talkback Burnback, des paysages sonores musicaux fictifs qui se déroulent dans la région de l’Australie; ainsi que dans l’installation sonore pour QAGOMA, Monaro Eden, qui comprend des enregistrements du hotrod V8 du cousin Peter.

    Tout en examinant les aspects de la mémoire culturelle de l’Australie régionale, la musique de Meadowcroft aborde l’économie politique de la musique dans le cadre de la réalisation de chaque œuvre. The News in Music, pour orchestre symphonique en direct, examine la musique des journaux télévisés et les médias orchestraux au service du pouvoir, tandis que Die Kinder über dem Informationsmeer (Les enfants au-dessus d’une mer d’informations), pour chœur d’enfants et orchestre à cordes, voit des enfants réciter des poèmes.

    Another Children’s Television (Une autre télévision pour enfants) présente en direct des enregistrements de musique de bibliothèque perdue des années 1970 pour des programmes télévisés pour enfants financés par le secteur public.

    En tant qu’interprète, il s’est produit dans divers festivals et séries, dont Issue Project Room, le Huddersfield Contemporary Music Festival et le Pavillon de la Volksbühne sur la place Rosa-Luxemburg. En 2015, il a réalisé des arrangements orchestraux de la musique de Dirk von Lowtzow pour le German Film Orchestra Babelsberg, dans le cadre de l’opéra Von einem, der auszog…, de René Pollesch.

    Sa musique a été publiée par Mode Records, New York.

    Photo © Raphaëlle Mueller

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  • Luis Naón
     

    Saison 25/26

    Né à La Plata, en Argentine, en 1961, Luis Naón fait des études musicales à l’Universidad Nacional de La Plata, à la Universidad Católica Argentina à Buenos Aires, puis au CNSM de Paris avec Guy Reibel, Laurent Cuniot et Daniel Teruggi, au Conservatoire de Pantin avec Sergio Ortega et à Paris 8 avec Horacio Vaggione, où il obtient un doctorat en Sciences et technologies des arts.
    Depuis 1991, il est professeur de composition et nouvelles technologies au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il a également été professeur de composition à l’ESMUC (Barcelone) de 2003 à 2008, puis professeur d’électroacoustique à la HEM de Genève.

    Depuis sa première œuvre, que l’on peut considérer comme fondatrice — Final del Juego, pour septuor et bande magnétique (créée au studio 105 de Radio France en 1983) —, il cherche à mettre en œuvre une dualité qui prend corps sous différentes formes.

    L’influence des musiques dites « traditionnelles » et de leur héritage (le tango et le folklore argentins, mais aussi les musiques électroniques) est confrontée aux diverses tendances du développement de la musique contemporaine, forgeant un langage singulier dans lequel la culture française du timbre et du son joue un rôle prépondérant.

    Ses œuvres ont été jouées dans des salles et festivals prestigieux en Europe, aux Amériques, en Asie.

    Son cycle Urbana, né en 1991, se cristallise sous ce titre générique à travers Urbana (1997) pour accordéon, percussion et dispositif en temps réel. Il comporte 25 œuvres allant de la pièce acousmatique, comme Perspectives, à l’orchestre symphonique avec Speculorum Memoria.

    À partir de janvier 2007, il écrit la musique pour le spectacle Les Princesses, avec la chorégraphe Odile Azagury, qui comporte 21 volets musicaux pour diverses formations, allant de la musique électroacoustique seule (pour les chorégraphes Anna Ventura, Karine Saporta ou Dominique Boivin) à des pièces pour 15 instruments et électronique (pour les chorégraphes Carolyn Carlson, Héla Fatoumi, Blanca Li, etc.).
    L’ensemble de cette production a fait l’objet d’un double CD publié par le label empreinte digitale.

    Parmi ses pièces les plus récentes, on peut citer : Rastros, pour les ensembles Stick & Bow et Paramirabo de Montréal (ayant donné lieu à un concert monographique et une captation vidéo), et son Quatuor à cordes III avec électronique en ambisonique (créé au Festival d’Évora en 2021, puis présenté à Archipel 2022 à Genève et à l’Espace de projection de l’Ircam en 2023).

    Ses dernières œuvres incluent : Fueye, concertino pour bandonéon et ensemble, créé par Juanjo Mosalini et l’ensemble TM+, sous la direction de Laurent Cuniot à la Maison de la musique de Nanterre en octobre 2022, repris à la Seine Musicale et à Gennevilliers (Festival Tango) en mai 2023 ; et Joyas, pour l’ensemble Diagonal et sons fixés, dédiée à Rut Schereiner, sa cheffe, et à Anne Montaron. Cette œuvre a fait l’objet d’une émission « Création Mondiale » en septembre 2023.

    Sa toute dernière pièce acousmatique, Symphonie pour un monde seul, a reçu le soutien du Ministère de la Culture pour la création d’une œuvre originale. Elle a été créée dans le cadre du cycle de l’INA-GRM en mai 2024 à la Maison de la Radio.

    Ses œuvres sont éditées par les Éditions Lemoine, Billaudot, BabelScores et Stella Polaris.

    Photo © Diego Pittaluga

    Projet 2025, Héritage, La Bâtie-Festival

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  • Isandro Ojeda-García
     

    Saison 23/24

    Le compositeur, improvisateur et artiste multimédia Isandro Ojeda-García (Séville, 1989) s’intéresse à la musique écrite et improvisée, la poésie expérimentale, l’installation vidéo et la construction d’objets sonores. Une voix singulière, constamment à la recherche de sources de matériel artistique et d’esthétique. Poussant les limites des systèmes et dispositifs numériques à l’extrême, son oeuvre configure un imaginaire hybride d’une grande puissance.

    Artiste basé depuis 2012 entre la Suisse et la France, il se forme à la Haute École de Musique et la Haute École d’Art et de Design de Genève avec Daniel Zea, Michael Jarrell et Pascal Dusapin et à la Hochschule der Künste de Bern avec Cathy van Eck, Simon Steen-Andersen et Stefan Prin. Il se perfectionne parallèlement avec des personnalités telles que -entre autres- Franck Bedrossian, Fred Frith, Pierre Jodlowski, Rebecca Saunders et Alexander Schubert.

    Sa musique a été récemment sélectionnée, programmée et présentée lors d’évènements comme le Forum Wallis 2014, le XIIe Festival de Música Española de Cádiz, le Festival Mixtur 2015 – 2018, le Monaco Électroacoustique 2015, le Festival Futura 2015, le XXXVIIe Foro Internacional de Música Nueva de México D.F. , le Festival Archipel 2016 ou le XVIII World Saxophone Congres. Elle est également interprétée par des ensemble comme Taller Sonoro, Proyecto Ocnos, Ensemble du Bout du Monde et Nadar Ensemble.

    Boursier de la Fondation Victor & Hélène Barbour, il partage avec le compositeur Santiago Díez-Fischer la direction artistique de l’ensemble CONTAINER_#GVA et travaille comme assistant au Studio 216 de la Haute École de Musique de Lausanne.

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  • Anthony Pateras
     

    Saison 22/23

    Anthony Pateras est un compositeur, pianiste et musicien électronique.

    Il a reçu des commandes à travers l’Europe, les États-Unis et l’Australie de la part de l’INA-GRM, Südwestrundfunk Baden-Baden, l’Australian Chamber Orchestra, ensemble]h[iatus, Lampo, Kitchen Orchestra, ONCEIM, Ensemble Dedalus, Third Coast Percussion, l’Australian Art Orchestra et la Astra Chamber Music Society.

    Sa musique de concert a été interprétée, entre autres, par les orchestres philharmoniques de Los Angeles, de la BBC, de Toronto et de Melbourne, ainsi que par Brett Dean et l’International Contemporary Ensemble.

    Il a écrit de nombreuses pièces pour percussion, jouées notamment par le Sinfonieorchester Basel, Drumming GP, Slagwerkgroep den Haag, Vanessa Tomlinson, Diego Espinosa, Eklekto, Synergy et Speak.

    Depuis 1999, Pateras a lui-même donné des centaines de concerts en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Aotearoa (Nouvelle-Zélande).

    Son travail a été récompensé par la Michael Kieran Harvey Scholarship, des résidences à la Cité des Arts, La Becque, l’Akademie Schloss Solitude et le Montalvo Arts Center, ainsi que par des bourses de Creative Victoria et de la Ian Potter Foundation. Il a également reçu, avec Valerio Tricoli, le Giga-Hertz Produktionspreise du ZKM, et est lauréat de la bourse Sidney Myer Creative Fellow.

    Par ailleurs, il a composé la musique de nombreux courts-métrages, récemment pour le premier long-métrage de l’artiste Yves Netzhammer, Reise der Schatten. Il a également travaillé dans des galeries telles que le Martin-Gropius-Bau, le Centre Pompidou, la Fundação Serralves, le Henie Onstad et le Haus Konstruktiv.

    Pateras a publié plus de 50 albums sur des labels comme Tzadik, Editions Mego, Ipecac, Another Timbre, Futura Resistenza, Shelter Press, Hallow Ground, et dirige son propre label, Immediata.

    Il est cofondateur et membre des trios Pateras/Baxter/Brown et North of North, du duo piano-batterie grindcore PIVIXKI, des ensembles électroacoustiques Thymolphthalein et Twitch, du quatuor de hip-hop abstrait Beta Erko, ainsi que des groupes de rock expérimental Sulla Lingua et tētēma.

    Parmi ses autres collaborations, on compte Erkki Veltheim, Slave Pianos, Christos Tsiolkas, Jérôme Noetinger, studio LABOUR, Marco Fusinato, The Necks, Natasha Anderson, Sylvère Lotringer, Anthony Burr et Sunn O))).

    Photo © Cindy Milton

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  • Tristan Perich
     

    Saison 19/20

    Tristan Perich (né en 1982) est un compositeur contemporain et un artiste sonore de New York qui se concentre sur le son électronique à 1 bit.

    Il a obtenu sa licence à l’université de Columbia en 2004, puis un master à la Tisch School of the Arts de l’université de New York.

    Perich a réalisé une série de compositions et d’installations d’art sonore avec l’électronique 1 bit. Au Danemark, il a été artiste en résidence, où il a réalisé une série de sculptures appelées Interval Studies, composées d’un grand nombre de petits haut-parleurs qui émettent tous leur propre fréquence. Le mélange de toutes ces fréquences indépendantes produit un bruit blanc ou d’autres formes de bruit coloré. Parmi ses autres œuvres, citons Machine Drawings et 1-bit Video.

    Avec Kunal Gupta et Katie Shima, il forme le groupe Loud Objects. Ce groupe joue de la musique électronique par soudure.

    En février 2010, il a remporté, avec son collectif Loud Objects, le troisième prix de la Guthman Instrument Competition à Georgia Tech. Des œuvres de Perich ont été jouées par l’ensemble Bang on a Can, le Calder Quartet et Meehan/Perkins. Il a reçu le prix Ars Electronica en 2009 et a été l’un des artistes vedettes du Sónar 2010 à Barcelone.

    Perich a été l’artiste résident Edward E. Elson de l’Addison Gallery of American Art à la Phillips Academy à Andover, dans le Massachusetts, en tant que compositeur, musicien et artiste visuel.

    En 2013, il a été artiste en résidence au Center for Art, Science & Technology (CAST) du MIT, où il a présenté des performances publiques et des conférences.

    Son travail est inclus dans « Soundings : A Contemporary Score », qui a été présentée au Museum of Modern Art de New York du 10 août au 3 novembre 2013. Tristan Perich est d’origine croate.

    Photo © D_Yee

     

  • Justina Repečkaitė
     

    Saison 24/25

    La musique de Justina Repečkaitė (*1989) est comparée à un « diamant » (Ben Lunn, UK), est « dessinée avec le crayon le plus pointu » (Šarūnas Nakas, LT) et « invitante, en constante évolution, granuleuse et brillante » (Max Erwin, USA).

    Après avoir terminé son Master de composition au CNSM de Lyon, elle suit le Cursus de composition IRCAM en 2019-2020. Aujourd’hui basée à Paris, Justina a été artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac, compositrice en résidence avec l’ensemble Le Balcon et boursière au Centre International Nadia et Lili Boulanger. En Allemagne, elle est l’artiste en résidence à Villa Waldberta et au Schloss Wiepersdorf.

    Ses deux compositions Chartres (2012) pour orchestre à cordes et Tapisserie (2015) pour ensemble représentaient la Lituanie aux Journées mondiales de la musique et à la Tribune internationale des compositeurs. Sa musique a été présentée dans Portrait de compositeur de l’émission Création Mondiale de Radio France, diffusée à la télévision sur Arte et Médici. 

    La musique de Justina est interprétée par des ensembles tels que l’ensemble Intercontemporain, Court-Circuit, 2e2m, Spectra (BE), 

    Asko/Schönberg (NL), Ensemble XXI. Jahrhundert (AT), der/gelbe/klang (DE), Collegium Novum Zürich (CH), Ars ad Hoc (PT), OSSIA (USA), The Lithuanian Ensemble Network, Ensemble for New Music Tallinn, et par l’Orchestre philharmonique de la BBC et Riga Sinfonietta. 

    Elle a écrit plusieurs pièces pour orchestre pour Gaida, le plus grand festival de musique contemporaine des pays baltes, qui lui passe régulièrement commande. Les compositions de Justina ont été publiées dans des albums d’anthologie par le Music Information Center en Lituanie qui sort son premier album à la fin de l’année.

    En 2024, la création de La Muë, composition pour chœur et électronique, co-commande de l’Ircam et du Centre de Musique Baroque de Versailles, aura lieu à la Chapelle royale de Versailles et au festival Manifeste.

    Photo © Kristijonas Naslenas

    Site internet

  • Katharina Rosenberger
     

    Saison 25/26

    Katharina Rosenberger, née à Zurich, est professeure de composition et a enseigné la composition et l’art sonore à l’Université de Californie à San Diego ainsi qu’à la Musikhochschule de Lübeck. Elle occupe actuellement le poste de professeure de composition à la HEM – Haute école de musique de Genève / Université de musique de Genève, et elle est également co-directrice artistique de SONIC MATTER, une plateforme et un festival de musique expérimentale à Zurich.

    Ses compositions, installations et travaux scéniques interdisciplinaires ont été présentés dans des festivals tels que : Warschauer Herbst, Wittener Tage für neue Kammermusik, Heroines of Sound à Berlin, KunstFestSpiele Herrenhausen à Hanovre, Weimarer Frühlingstage (Allemagne), ZeitRäume Basel, Musikfestival Bern, Tage für Neue Musik à Zurich, Festival Archipel à Genève (Suisse), Festival Les Musiques à Marseille (France), Festival Bernaola à Vitoria-Gasteiz (Espagne), Felicja Blumental Festival à Tel Aviv (Israël), Festival reMusik à Saint-Pétersbourg (Russie), Festival Visiones Sonoras à Morelia (Mexique), Shanghai Electronic Music Week et Shanghai New Music Days (Chine), October Contemporary à Hong Kong, ainsi que dans de nombreuses séries de concerts à travers l’Europe et les États-Unis.

    Rosenberger est lauréate du Prix suisse de musique 2023 et de la Bourse Guggenheim 2019. Par le passé, elle a également reçu la Hellman Fellowship (San Francisco), le Sony Scholar Award, ainsi qu’une commande de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique pour sa composition Gesang an das noch namenlose Land. Ses installations VIVA VOCE et Room V ont remporté le « Mediaprojects Award » / Sitemapping de l’Office fédéral de la culture (OFC) à Berne. Son album portrait TEXTUREN, enregistré avec le Wet Ink Ensemble et publié chez HatHut Records, a reçu la prestigieuse Copland Recording Grant et a été sélectionné pour le Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Bestenliste 4_2012.

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  • Steven Schick
     

    Saison 24/25

    Percussionniste, chef d’orchestre et auteur, Steven Schick est né dans l’Iowa et a grandi dans une famille de fermiers.  Salué par Alex Ross dans le New Yorker comme « l’un de nos virtuoses vivants suprêmes, non seulement des percussions mais de n’importe quel instrument », il a joué la musique contemporaine pour percussion pendant plus de cinquante ans. En 2014, Schick a été nommé membre du Hall of Fame de la Percussive Arts Society.

    En tant que chef d’orchestre, Schick a été directeur musical de la Symphonie de La Jolla et directeur artistique des San Francisco Contemporary Music Players et du Breckenridge Music Festival ainsi que codirecteur artistique avec Claire Chase du programme de musique classique d’été du Banff Centre. En 2020, il a été honoré du prix du chef d’orchestre Ditson de l’Université Columbia pour son implication dans la musique américaine.

    Les publications de Schick comprennent un livre, The Percussionist’s Art: Same Bed Different Dreams, et de nombreux enregistrements, dont des collections complètes de musique pour percussions de Iannis Xenakis et des premières œuvres de percussion de Karlheinz Stockhausen.  Son plus récent projet, Weather Systems, rétrospective en plusieurs parties de musique solo à percussion publiée sur Islandia Music Records, a été classé parmi les meilleurs enregistrements de 2023 par le New York Times et le New Yorker.

    En 2019, il a lancé, avec son épouse Brenda, les Brenda and Steven Schick Commissions pour subventionner de nouveaux travaux créatifs, qui embrassent des qualités d’optimisme dans des thèmes traitant de la communauté ou de l’environnement.

    Steven Schick est professeur distingué de musique et titulaire de la Reed Family Presidential Chair, à l’Université de Californie, San Diego.

    Photo © Bill Dean

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  • Julie Semoroz
     

    Saison 24/25 et 25/26

    Julie Semoroz est une artiste franco-suisse basée à Genève, reconnue pour sa capacité à fusionner l’art et la science à travers le son. Son travail explore les propriétés physiques du son et son interaction avec le corps humain et l’environnement, créant des installations et des performances immersives qui remettent en question nos perceptions de l’espace et du temps. S’inspirant de disciplines telles que la biologie, la neuroscience et la philosophie, elle examine des thèmes tels que la communication interespèces et la vocalisation émotionnelle. Elle collabore avec des artistes et des scientifiques sur des projets individuels et collectifs, qui ont été présentés à l’international. Elle a reçu de nombreuses bourses de recherches et a été nominée pour le Prix Russolo et les SwissArt Awards et bénéficié d’un soutien du Fonds national Suisse scientifique pour son projet DOUZEMILLE VINGT en collaboration avec Didier Grandjean et le CICA, Chair des sciences affectives de l’université de Genève en 2021.

    Photo © llyrdwen

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  • Atau Tanaka
     

    Saison 25/26

    Atau Tanaka a étudié la musique électronique avec Ivan Tcherepnin (frère du concepteur de synthétiseurs modulaires Serge) à l’université de Harvard où il a également rencontré John Cage. Tanaka a ensuite passé son doctorat en composition avec John Chowning et Max Mathews au CCRMA de Stanford.

    Il utilise les signaux électriques du corps, l’électromyogramme musculaire, pour transformer son corps en instrument de musique. Son travail en solo a été présenté à Ars Electronica, ZKM, IRCAM, WOMAD, Sónar et sa musique instrumentale a été interprétée par Art Zoyd Studios et Ensemble Musiques Nouvelles avec les pianistes Sarah Nicolls, Tricia Dawn Williams, Kathleen Supove et Giusy Caruso.

    Son travail sur la scène avant-gardiste japonaise a fait l’objet d’un documentaire sur la musique électronique, Modulations, de Iara Lee, et a été exposé au San Francisco Museum of Modern Art et au Musikinstrumenten-Museum Berlin. Il a enregistré des disques sur Superpang, SubRosa, Touch/Ash et NX Records.

    Photo © Annika Strom

  • Kasper T. Toeplitz
     

    Saison 23/24

    Compositeur & musicien (ordinateur, basse électrique) né en 1960, œuvrant par-delà les distinctions trop communément admises entre musique contemporaine et musique dite non-académique – en l’espèce la musique électronique, ou noise music. Il travaille donc autant avec les grandes institutions d’Etat (GMEM, GRM, IRCAM, Radio-France) qu’avec des musiciens expérimentaux ou inclassables tels Eliane Radigue, Zbigniew Karkowski, Dror Feiler, Merzbow, Vomir, Phill Niblock, Z’ev ou Art Zoyd.

    Il a d’abord beaucoup écrit pour les instruments traditionnels (1er prix de composition d’orchestre au festival de Besançon ; 1er prix au concours « Opéra Autrement/Acanthes » ; etc.) ainsi que pour son orchestre de guitares électriques Sleaze Art, avant d’intégrer pleinement l’ordinateur à son travail, autant en termes de pensée compositionnelle qu’en tant qu’instrument « live » à part entière.

    Il développe des pièces basées sur des structures de matières sonores à évolutions lentes, habitées d’un scintillement interne, foncièrement organiques et sensuelles, aussi subtiles que puissantes, requérant de l’impétrant bien davantage qu’une oreille, fût-ce complaisante – aussi est-ce une musique d’abord à vivre, live, puis à réécouter. Une expérience sensorielle avant tout, donc, d’où une constante extrapolation de sa démarche dans d’autres disciplines – danse, théâtre, et, de plus en plus, image.

    Depuis 2019 Kasper Toeplitz est compositeur associé et directeur artistique de ART ZOYD STUDIOS.

    Distinctions

      1er Prix au Concours «Opéra Autrement»/Acanthes, Festival d’Avignon, 1989, avec J’irai vers le nord, j’irai dans la nuit polaire (textes : Sylvia Plath ; m.sc. Farid Paya).

      1er Prix au Concours international de Composition pour orchestre de Besançon, avec Lhow, 1990.

      Bourse Léonard de Vinci, San Francisco, 1992.

      Prix Villa Médicis hors les murs, New York, 1993.

      Bourse d’écriture à l’Opéra de Montpellier, 1996/97

      Bourse de la Villa Kujoyama, Japon, 1997.

      2ème Prix au Concours «CyberStar», WDR Cologne, pour le projet Global String (en collaboration avec Atau Tanaka), 1998.

      Artiste invité au Fresnoy, Studio national des Arts contemporains, 1999.

      Prix Villa Médicis hors les murs, New York, 2001.

      Honorary Mention Interactive Art pour Capture, Festival Ars Electronica, Linz, Autriche, 2005.

      Prix DAAD, Berlin, 2005.

      Bourse Hors les murs, Pologne, 2012

      Giga-Hertz_Preis (ZKM) 2012, pour DATA_Noise

    • Prix du président de l’académie Charles Cros 2021 (pour le disque OCTOPUSS)

    • Coup de cœur l’académie Charles Cros 2022 (pour le disque INTERFERENCES)

    Il a à son actif plus de 80 albums.

    Photo © François Bon

  • Adrien Trybucki
     

    Saison 23/24

    Adrien Trybucki, né à Toulouse (France) en 1993, explore les champs des musiques instrumentales, vocales, mixtes et électroniques avec la même volonté de forger et sculpter une matière sonore incandescente, mue d’une énergie impulsive et immuable.

    La nature obsessive de son écriture se retrouve dès ses premiers opus, qui lui valent le prix Île de créations en 2014, celui de la fondation Francis et Mica Salabert en 2018 ainsi que le prix Nadia et Lili Boulanger de l’Académie des beaux-arts (Institut de France) en 2019.

    En résidence à la Cité internationale des arts de Paris en 2018–2019, il est l’auteur de plus d’une trentaine d’œuvres, publiées par BabelScores et les éditions Durand (Universal Music Publishing).

    Il reçoit des commandes de différent.es interprètes et ensembles, ainsi que de l’Ircam – Centre Pompidou, de Radio France, de Grame, du Festival de Lucerne, du Centre de musique baroque de Versailles, de Musique nouvelle en liberté ou encore de la Hochschule für Musik und Theater Hamburg. Son travail artistique est également soutenu par l’aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du ministère de la Culture, le Centre national de la musique et le programme de commande publique Mondes nouveaux.

    La virtuosité de la musique d’Adrien Trybucki est indissociable d’un engagement de l’interprète, dont l’énergie vient nourrir l’œuvre. Il a ainsi travaillé avec l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Ensemble intercontemporain, l’ensemble orchestral contemporain, les ensembles Court-circuit, Talea, L’Itinéraire, Divertimento, Taller Sonoro, Switch, Zellig, l’Atelier XX-21, l’Ensemble Musicatreize, la Maîtrise de Toulouse, placés sous la direction de Jean Deroyer, Bruno Mantovani, Roland Hayrabedian, Julien Leroy, James Baker, Daniel Kawka, Fabrice Pierre, Sandro Gorli, Lucas Vis, etc. Il collabore également avec le quatuor Diotima, les solistes de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Trio K/D/M, le duo XAMP et des solistes tels que Marie Soubestre, Jérôme Comte, Juliet Fraser, Emil Kuyumcuyan, Donatienne Michel-Dansac, Tom Kolor et de nombreux autres artistes de sa génération.

    Photo © Royaumont

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