Carte blanche à Eklekto, un concert à découvrir le 27 octobre 2024 au Victoria Hall, Genève.
Chez Nik Bärtsch, tout est percussion : le dynamisme du toucher, la précision du placement, l’énergie contenue des frappes répétées.
On se situe quelque part à la frontière du mécanique et de l’organique, entre la régularité métronomique et la réinvention permanente du son qui vit. Entre chaque note isolée, entre le marteau feutré et la corde en métal, il semble y avoir une relation électrique, un champ magnétique, un appel à la vibration commune.
Plus encore que d’une tradition musicale pourtant identifiable, entre le jazz, le minimalisme et le funk, c’est de la culture zen japonaise que cette musique se nourrit, et c’est à une attitude d’écoute et de conscience qu’elle invite : « être prêt à tout, et ne rien attendre ».
